Boukaré NIKIEMA, un exemple d’abnégation.

Il fait partie de ceux qui, pour atteindre leurs objectifs, se donnent à fond. Boukaré Nikiema après avoir traversé de dures épreuves s’est frayé un chemin dans le métier de la mécanique automobile. Son parcours inspire à aller de l’avant malgré les difficultés.

 

Son histoire avec la mécanique commence en 1996. Boukaré Nikiema se fait recruter dans un garage de mécanique auto, dans le quartier Kamsaoghin de Ouagadougou, comme apprenti. Cette période d’apprentissage prend fin en 2002, et il réussit à décrocher un emploi pour mettre en pratique ses compétences de mécanicien automobile.

En 2006, Boukaré Nikiema lance sa structure de mécanique auto sur fonds propres. Au cours de cette période, il exerce le métier de conducteur pour augmenter ses revenus. Un nouveau départ difficile certes, mais par son abnégation et sa passion pour ce métier, il va atteindre ses objectifs. Aujourd’hui l’homme est fier de son métier « le métier que j’exerce est rentable car il me permet de vivre décemment avec ma famille » laisse-t-il entendre.

 

 

Un métier, une passion

Boukaré Nikiema est un chef de garage et travaille avec ses collaborateurs. L’équipe s’occupe de la réparation des moteurs, des suspensions, du mécanisme tenant les roues, etc.  Il a cinq personnes à sa coupe qu’il se charge de former. Boukaré Nikiéma vend également des pièces détachées de véhicules et procède à la location d’automobiles de type tout terrain. Il nourrit le rêve d’ouvrir un centre de formation en mécanique automobile.

Marié et père de trois enfants, Boukaré Nikiema a eu une enfance difficile. En effet, en 1993 il est obligé de suspendre ses études après l’obtention de son Certificat d’Étude Primaire (CEP) par manque de moyens financiers. La même année, il intègre l’Institut national d’éducation et de promotion (INEPRO) pour une formation en soudure. Mais pour des raisons de santé, il abandonne ce métier qu’il aimait bien.  Des épreuves qui ne parviendront pas à lui faire baisser les bras. Il poursuit ses études et obtient le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) en 2019.

Aujourd’hui, la trentaine révolue, Boukaré Nikiema est inscrit en BEP I option mécanique en cours du soir dans un lycée de la place. Il compte continuer jusqu’au baccalauréat.

 

 

Ben Idriss COULIBALY

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