Ils/ elles sont jeunes, passionnés es de l’entrepreneuriat. Pour vivre leurs rêves, ces jeunes ont choisi la formation professionnalisante. La couture, l’élevage, la production de lait, divers domaines dans lesquels ils évoluent.
Se former dans un métier de son rêve
Stecy Lee Bonkian est une modéliste burkinabè. Son faible pour ‘’dame couture’’ remonte à depuis le lycée à Houndé. A l’aide des morceaux de pagne et d’une aiguille, la petite de l’époque faisait des merveilles à en croire son entourage qui lui présageait un bel avenir dans la couture. Après l’obtention de son Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), Stecy prend la direction de Ouagadougou. Il était temps pour elle de vivre son rêve. Elle s’inscrit dans une école de mode en 2014 pour une formation en couture. Passionnée de la chose vestimentaire, la jeune fille sortira majore de sa promotion. Son secret est de « prendre la couture à cœur » nous dit-elle.
Aujourd’hui Stecy Lee Bonkian est responsable d’un atelier de couture à Ouagadougou. La main d’œuvre est la principale difficulté à laquelle elle est confrontée. Toute chose qui la pousse à encourager les élèves, étudiants et autres à se former afin de saisir les opportunités.
Quel est l’intérêt de se former ?
Mariam Koné et Vincent Nagaya sont deux jeunes burkinabè. Mariam Koné elle évolue dans l’art culinaire dans une entreprise de la place. Dans son poste de cuisinière, elle ne se sentait pas à l’aise. « J’avais peur qu’on me demande de faire des plats que je ne connaissais pas » nous explique-t-elle. De plus, Mariam Koné n’avait pas encore de diplôme de cuisinière. Pour se départir de cette peur qui l’habitait, Mariam Koné décide de se former.
Après six mois de formation théorique et pratique sur la cuisine et la pâtisserie dans une école de la capitale, il n’est plus question d’avoir peur. Désormais, la jeune Koné connait les différentes recettes de la cuisine européenne et africaine. Elle assure la préparation des petits déjeuners et des déjeuners pour le personnel avec assurance et professionnalisme. Maintenant, elle nourrit le rêve d’ouvrir un restaurant. Mieux, elle ambitionne d’ouvrir un jour un hôtel.
Contrairement à Mariam Koné, Vincent Nagaya, lui est déjà un chef d’entreprise. Il est le promoteur d’une laiterie. L’entreprise de l’homme se portait bien. Mais comme pour celui qui veut aller loin, il devait « ménager sa monture ». Il n’a pas voulu attendre d’être au pied du mur pour améliorer la qualité de ses produits. Pour atteindre cet objectif, lui aussi décide de renforcer ses capacités. Sur six mois, il débourse 300.000 francs CFA pour améliorer la qualité des produits de sa laiterie. Aujourd’hui c’est un homme satisfait avec qui nous avons échangé. Sa laiterie a connu des jours meilleurs.
Abdoul Aziz Compaoré quant ’à lui est un jeune engagé dans les affaires. En plus de son commerce, il voulait se lancer dans l’élevage de la volaille. Mais il n’est aussi simple d’élever sans un minimum de connaissance. Pour minimiser ses erreurs de débutants, il est allé se former dans une école d’élevage avant de lancer sa ferme. En dépit de sa formation initiale, il perd une bonne partie de sa première vague de poussins. C’est pourquoi, il continue de se former . Il nourrit le rêve d’être un grand éleveur de volaille au Burkina Faso.
Les écoles et centres de formation accueillent principalement des personnes non scolarisées ou déscolarisées, des chômeurs, des élèves, des étudiants es, et des professionnels es. Toute personne qui respecte les conditions d’inscription peut se former. Toutefois, certains domaines de formation demandent que l’apprenant sache lire et écrire. Pour ce qui est des couts de formations, ils varient d’une école à une autre et d’un domaine à un autre.
Y.A.F